Scholarly writing and how to get it done. / And a workshop for my own ideas, scholarly and poetic
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BFRC
I am posting this as a benchmark, not because I think I'm playing very well yet. The idea would be post a video every month for a ye...
Sunday, May 10, 2020
Baseball Brides
I was watching a baseball game, in this dream. As it came into focus I noticed some of the players were women... all of them, then. Some were were wearing wedding dresses, as though they had come directly from their weddings to play baseball. After that the dream turned vaguely sexual...
Wednesday, May 6, 2020
Monday, May 4, 2020
Idea
My idea is to have my class do a research project on the poetry of Miguel Hernández as set to music. I could divide the class into different functions: researchers, writers, editors; music specialists. This would work with a smaller class.
Group
I started a facebook group for my academic field. It dawned on me that I get "likes" and comments when I post about my research on facebook, and many Hispanists are my friends on FB too, so maybe they would like to post about their research too. I don't really have numerous comments on the blog, so that would be a better forum.
Saturday, May 2, 2020
Germaine Montero
Elle était née à Paris, d'un père alsacien et d'une mère normande, mais elle avait choisi de s'appeler Montero après avoir, à dix-huit ans, découvert l'Espagne, et Lorca, auquel son nom reste lié. Germaine Montero, morte hier à l'âge de quatre-vingt-dix ans, a en effet débuté sur la scène espagnole dans le théâtre même du dramaturge poète, la Barraca, à Madrid. Elle y crée ses pièces, « Noces de sang », « Yerma », « La Maison de Bernada Alba », et les emmène en tournée dans toute la Péninsule, avec aussi les classiques espagnols. Après la mort de Federico Garcia Lorca, fusillé à Grenade en 1936, et l'explosion de la guerre civile, Germaine Montero rentre en France... pour l'y jouer, à nouveau : elle crée en France « Noces de sang » en 1939. Après avoir campé Laurence, l'héroïne de « Font-aux-Cabres », de Lope de Vega. Fidèle à l'Espagne, elle révèlera plus tard Valle Inclan en jouant, en 1946, « Divines Paroles ». Au théâtre encore, son tempérament de tragédienne la conduit à participer à de nombreuses créations importantes : « Les Frères Karamazov », de Dostoïevski, « L'Echange », de Claudel, « La Machine infernale », de Cocteau, et bien sûr la « Mère Courage », de Brecht, que Jean Vilar monte dans son TNP de Chaillot et dont elle reste l'interprète exemplaire. Mais elle peut aussi jouer Marcel Achard (« Jean de la Lune » ou Roussin (« La Mamma »)...
Tragédienne aussi de la chanson, sa voix puissante, reconnue par un grand prix du disque en 1953 et le grand prix de l'académie Charles-Cros en 1970, sert magnifiquement Bruant, Béranger, Prévert et Mac Orlan, et Lorca, bien sûr. Peu sollicitée par le cinéma, elle a tout de même tourné entre autres avec Henri Jeanson (« Lady Paname », 1949), René Clément (« Monsieur Ripois), Henri Decoin (« Le Masque de fer », en 1962, où elle incarnait Anne d'Autriche), Henri Verneuil (« Mélodie en sous-sol ») et Roger Vadim (« La Curée »).
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